Jeudi et vendredi dernier, j’ai eu l’opportunité de découvrir le festival de Montier-en-Der, un des rendez-vous incontournables de la photographie animalière. Petit retour d’expérience de ces 2 journées photo intensives.
Montier-en-Der : un ville, un festival photo
Montier-en-Der, c’est d’abord une ville située dans la région Grand Est, à environ 60 km de la ville de Troyes. Elle est située à proximité du Lac du Der. Pour l’anecdote, il s’agit d’un lac artificiel, construit dans les années 60-70 pour réguler le cours de la Seine et protéger Paris des inondations.
Ainsi, cette vaste zone sert de refuge à de nombreuses espèces d’animaux – dont des grues cendrées. Montier-en-Der constitue pour elles une étape dans leur immense migration, qui les fait traverser tout l’Europe en diagonale, de la Suède à l’Espagne.
D’octobre à décembre, au lever et au coucher du soleil, ornithologues et photographes peuvent ainsi assister au passage des grues qui traversent le ciel en larges formations, créant un superbe spectacle visuel… et sonore.
C’est donc pour cette raison qu’a vu le jour le festival photo de Montier-en-Der, il y a déjà 25 ans ! L’idée d’origine : organiser un salon autour de l’exposition du prestigieux concours « Wildlife Photographer of the Year ». Le salon s’est mué en festival, prenant petit à petit sa forme actuelle.
Ainsi, dans plusieurs villes tout autour du lac (à Saint-Dizier, par exemple), de nombreuses expositions permettent pendant 4 jours de découvrir les travaux des photographes de nature les plus talentueux.
Quelques temps forts de ma visite à Montier-en-Der
Avec Damien (rédacteur en chef de Phototrend), nous sommes arrivés à Montier-en-Der le jeudi matin. Très vite, nous avons été plongés dans l’atmosphère du festival. Dans différents gymnases et chapiteaux aménagés pour l’occasion, plusieurs expos nous ont permis de voir la nature sous un autre jour.
Car Montier-en-Der, c’est aussi (et surtout) des rencontres avec des photographes passionnés, amoureux de la nature et de leur métier. Tous, visiteurs comme photographes, sommes animés par la même passion. Celle des belles images, tout simplement.
Parmi les clichés qui m’ont marquées, je citerai (entre autres !) Le secret des abysses de Gilles Martin, une plongée exceptionnelle à la rencontre des bébêtes très bizarres qui peuplent le fond des océans. Mais aussi celle de Rémi Flament, photographe, artificier et spéléologue, et qui nous propose de découvrir la beauté insoupçonnée des entrailles de la Terre.
Je mentionnerai aussi les travaux de Christine et Michel Denis-Huot, qui nous offrent de superbes images de flamants nains et des paysages du Kenya et de la Tanzanie, qu’ils parcourent depuis plus de 30 ans. Enfin, je terminerai avec les clichés impressionnants de Dean Gill, chasseur d’orages et de tornades. Quand la nature se réveille, l’humain se sent soudain tout petit !
Tester tous les matériels photo (même les plus onéreux) : à Montier-en-Der, c’est possible !
Enfin, Montier-en-Der c’est aussi l’occasion de visiter les stands des différents constructeurs au village des marques.
Comme chaque année (exception faite de 2020), tous les plus grands acteurs ont fait le déplacement. Canon, Nikon, Sony, Fujifilm, Panasonic, Leica, Sigma, Tamron – et bien d’autres encore ! – ont pu faire découvrir leurs dernières nouveautés au public. Chacun a pu essayer de superbes matériels et se faire plaisir (même si le temps était plutôt très, très gris !).
De mon côté, ce voyage m’aura permis de poursuivre mon test du Canon EOS R3, accompagné du télézoom à longue focale Canon RF 100-500 mm f/4,5-7,1 L IS USM. Tous deux offrent des performances remarquables… Affaire à suivre !
Et du côté de Damien ? Sans faire de spoilers, disons qu’il a réussi à mettre la main sur un hybride sportif très sympathique et très performant ! Rendez-vous très vite sur Phototrend pour en savoir plus !
Je vous laisse avec une petite sélection de photos capturées à Montier-en-Der pendant ces 2 jours. N’hésitez pas à cliquer dessus pour les afficher en plus grand !