Au cours des dernières semaines, j’ai eu l’opportunité de tester le Google Pixel 4 XL grâce à Phototrend. Pour mesurer ses performances en conditions réelles, je me suis rendu sur l’un de mes terrains de jeu préférés : Noisy-le-Grand, à l’est de Paris, ville nouvelle dont l’architecture brutaliste s’avère particulièrement intéressante. Je suis d’ailleurs en train de créer un portfolio sur cette ville, que vous pourrez bientôt retrouver dans la rubrique Architecture de mon site.
L’heure d’hiver ayant quelques avantages, j’ai pu arpenter les vastes espaces du Palacio d’Abraxas (entre autres) à la nuit tombée : le gigantisme des édifices de Ricardo Bofill ou de Ludovic Maillard sont métamorphosés par les jeux d’ombres et de lumières. L’éclairage blanc et orange du parking fait encore plus ressortir les formes arrondies du béton brut. À l’inverse, la grande arène d’Abraxas parait à la fois vide mais également riche d’une vie invisible, cachée à l’œil du visiteur.
Tirant parti des capacités – assez exceptionnelles je dois dire – du mode Night Sight du Pixel 4 XL, j’ai donc réalisé la mini-série de photos ci-dessous. Alors que la photo de nuit reste un exercice (très) délicat pour de nombreux smartphones, le Pixel 4 XL s’appuie sur les algorithmes conçus par Google et fusionne un grand nombre de photos en pose longue. Il peut ainsi capturer plus de lumière et restituer plus finement les détails de l’image tout en limitant l’apparition de bruit numérique. L’appareil devient ainsi capable d’aller chercher la moindre source de lumière et de l’amplifier, permettant ainsi de faire très facilement des photos nocturnes à main levée.
Le Google Pixel 4 XL est également pratiquer l’astrophotographie à main levée ; toutefois je n’ai pas encore eu l’opportunité me livrer à cet exercice fort ambitieux : en cause, les conditions météo de ce mois de novembre.
J’ai également pu expérimenter les performances de l’hybride plein format Canon EOS R, mais ceci est une autre histoire !