Après des mois de rumeurs, Sony a mis fin au suspense. Jeudi 21 octobre, la marque japonais a enfin dévoile le Sony A7 IV, son nouvel hybride plein format polyvalent. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa fiche technique est prometteuse. Mais du coup, que reste-t-il à son vénérable prédécesseur, le Sony A7 III ? Éléments de réponse dans ce petit article.
Sony A7 IV : enfin le voici
Dire que le Sony A7 IV était attendu : en voilà un bel euphémisme ! La marque japonaise a commencé à introduire ses boîtiers « nouvelle génération » il y a déjà un moment. Le Sony A7R IV a inauguré le bal à l’été 2019, suivi un an plus tard par l’A7S III, orienté vidéo. Enfin, au début de cette année, Sony a frappé très fort avec l’A1, résolument pensé pour les professionnels (et pour les JO de Tokyo). Dès lors, l’A7 IV était le seul à manquer à l’appel…
Aujourd’hui, c’est chose faite, et le Sony A7 IV est enfin officiel – après des mois de rumeurs en tout genre. Capteur de 33 Mpx, double-processeur, vidéo 4K à 60 i/s, rafale à 10 i/s, écran rotatif monté sur rotule, autofocus plus performant que jamais… La marque japonaise met les bouchées double pour séduire le cœur (et le portefeuille) des photographes et des vidéastes. Pour en savoir plus sur sa fiche technique, n’hésitez pas à lire cet article ultra-complet que j’ai rédigé pour Phototrend.
Le Sony A7 III, un boîtier à oublier ? Très loin de là !
Seulement voilà : l’arrivée du Sony A7 IV vient-elle reléguer son prédécesseur, l’A7 III, au rang de boîtier préhistorique ? Pas du tout, bien au contraire. Il faut dire que l’A7 III, malgré son âge, demeure un excellent boîtier. Lancé début 2018, cet hybride plein format s’est vendu comme des petits pains, et est devenu très rapidement LA référence sur le marché des boîtiers plein format.
Lors d’un événement organisé par la marque, j’ai eu l’occasion de prendre en main le Sony A7 IV, et de tester ses possibilités. Et il est vrai que ce boîtier est très séduisant. Ergonomie améliorée, AF ultra-réactif en toute circonstance, buffer quasi-illimité, de nombreuses options très intéressantes pour la vidéo…
Pour autant, ces améliorations, certes très appréciables, montrent aussi à quel point le Sony A7 III est un boîtier réussi. Certes, la prise en main et le viseur sont perfectibles et les menus sont… particuliers. Mais ces aspects se font très rapidement oublier, tant la qualité d’image est excellente, tant l’AF est réactif, tant le suivi de l’œil du sujet est excellent. Et à titre personnel, je ois avouer que j’ai une préférence pour l’écran sur rotule de l’A7 III (qui se déploie juste devant l’appareil).
Depuis presque 2 ans, j’utilise le Sony A7 III quasiment au quotidien. Et je dois dire qu’il fait partie de mes boîtiers favoris – bien que j’aie testé d’autres boîtiers grâce à Phototrend, et que j’ai beaucoup aimés (coucou Fuji). Qui plus est, bon nombre de mes photos préférées de ces dernières années ont été capturées avec ce boîtier. Il s’avère fiable, ultra-polyvalent, assez agréable à utiliser… et le parc optique en monture E est largement plus développé que celui de Canon et Nikon, encore aujourd’hui.
Sony A7 IV : la question du prix
Enfin, dernier aspect (et non des moindres) : le prix. Affiché à 2800 € nu (et à 3000 € avec un objectif 28-70 mm), le Sony A7 IV n’est pas vraiment un boîtier « abordable ». Et je pense qu’un certain nombre de photographes/vidéastes risquent d’hésiter avant de craquer. Mon conseil : attendre un peu que son tarif diminue, et que les premières promo fassent leur apparition.
Mais d’ici là, le Sony A7 III reste une excellente affaire. Disponible à 2149 € nu en temps normal, il bénéficie très régulièrement d’offres de remboursement et de promotions. Récemment, il était même proposé à 1600 € – un tarif exceptionnel ! Dès lors, si votre budget n’est pas illimité, je vous conseille de jouer la modération. D’autant que l’argent que vous aurez économisé pourra servir à vous offrir une belle optique de qualité, comme l’excellent Tamron 28-75 mm f/2,8 Di III RXD !
Et enfin, une dernière chose : rappelez-vous bien que ce n’est pas l’appareil qui fait la photo, c’est vous !